Problème, à quelques semaines du début de la COP29, il n’existe pas l’ombre d’un consensus sur le nouveau chiffre qui doit être discuté

  • Problème, à quelques semaines du début de la COP29, il n’existe pas l’ombre d’un consensus sur le nouveau chiffre qui doit être discuté. Certains pays en développement demandent 1 000 milliards de dollars, objectif irréaliste pour les pays riches qui doivent aussi débattre des types de financements comptabilisés et de la liste des contributeurs. Les pays du Nord voudraient que des pays comme la Chine, ou des pays producteurs de pétrole contribuent aux financements. Certains voudraient aussi comptabiliser les fonds privés dans le calcul des sommes versées par les pays riches vers le Sud pour le climat. C’est notamment la position de la diplomatie française.

La dernière session de négociation pré-COP à Bonn n’a pas permis de faire réellement avancer le sujet, et les craintes d’un échec augmentent. A moins de deux mois de la COP29, les brouillons d’accord, habituellement plus avancés, restent très flous. « Nous sommes sur la bonne voie et avons parcouru un long chemin, mais nous risquons toujours d’échouer », a indiqué Mukhtar Babayev, le ministre azerbaïdjanais de l’Écologie et des Ressources naturelles, président de la COP29, dans une lettre aux parties.

L’élection américaine pourrait aussi jouer les trouble-fêtes, car son résultat (Kamala Harris ou Donald Trump gagnant) aura sans aucun doute un impact sur les négociations des Etats-Unis et l’impulsion donnée, ou non, pour aboutir à un accord. D’ici là, de nouvelles discussions doivent être organisées entre ministres le 27 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Pour un traité contre les ravages du plastique
Aussitôt la COP29 refermée, les yeux se tourneront vers Busan en Corée du Sud, où sera organisée la cinquième et dernière phase de négociations entre 175 pays pour tenter d’aboutir à un traité visant à limiter les dégâts du plastique, du 25 novembre au 1er décembre. Là s’affronteront la position des pays qui souhaitent s’accorder sur un objectif de réduction de la production de plastique, et celle des pays producteurs qui préfèrent cibler un meilleur recyclage.

Dernier rendez-vous à Ryad contre la désertification
Ce marathon diplomatique pour la planète se terminera à Ryad, en Arabie saoudite, avec la moins connue des COP, la COP16 de lutte contre la désertification, organisée du 2 au 13 décembre. « Les discussions porteront sur les moyens de restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici 2030, ainsi que sur la mise en place d’accords visant à gérer les sécheresses qui touchent déjà de nombreuses régions du globe », explique Arona Diedhiou, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de l’Université Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire.

(Avec AFP)