Nouveau rapport rédigé par des mouvements de pêcheurs du monde entier
Le rapport remet en cause les élites politiques et économiques ainsi que leur projet de privatiser la nature à travers le programme Carbone Bleu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et à travers l’Accord de Paris. Le rapport propose également une série de vraies solutions qui sont racinées dans les connaissances et la culture des pêcheurs.
Les défenseurs du Carbone Bleu souligne la nécessité de protéger les zones humides qui fonctionnent comme puits de carbone. L’élite politique qui s’est réunie à Paris pour la COP21 cherche des moyens d’inclure les zones humides dans les efforts visant à réduire l’impact des émissions globales de CO2. Cette élite déclare que la meilleure approche serait d’introduire des mécanismes basés sur le marché, similaires à ceux utilisés pour les forêts (par exemple REDD+). Les investisseurs sont invités à y investir, en échange de “crédits de carbone” qui compensent pour leurs émissions.
Fondamentalement, cette approche ne change rien, il renforce simplement le status quo à travers encore une solution basée sur le marché qui permet à la pollution et à la destruction environnementale de continuer, pourvu que les zones humides soient protégées dans un autre endroit.
Selon Herman Kumara, le dirigent de NAFSO (le Mouvement National de Solidarité de la Pêche de Sri Lanka); il est essentiel que nous “luttons contre le mécanisme du Carbone Bleu et contre les autres fausses solutions CCNUCCC … Il faut que nous luttons contre les maux du capitalisme, et l’un de nos instruments dans cette lutte sont les Directives pour garantir des pêches artisanales durables.